La santé, c’est la proximité ! Comment peut-on exercer ce métier sans contact avec le patient ? Cette certitude bien ancrée dans nos mentalités s’est écroulée avec la pandémie de coronavirus. Désormais, le télétravail n’est plus un choix, mais une nécessité. Mais comment soigner à distance ? L’usage croissant des téléconsultations nous a permis de comprendre que, dans certaines circonstances, cette option était envisageable.
Et puis, dans une structure de santé, tous les métiers ne requièrent pas une présence sur site. On pense, bien sûr, aux filières administratives ou informatiques. Mais comme le démontre l’expérience menée au Centre Henri Becquerel de Rouen, les professionnels de santé peuvent eux aussi accomplir une partie de leurs tâches en télétravail. Outre la téléconsultation, l’étude de dossiers et la rédaction de comptes rendus peuvent être effectuées depuis chez soi.
Le télétravail, souplesse et qualité de vie
Si la pandémie a fait du télétravail une obligation pour certains, l’expérience en a conquis beaucoup. Cette pratique concerne encore aujourd’hui 31 % des salariés. Or, ceux-ci se montrent plutôt satisfaits. Ils sont plus de 7 sur 10 à apprécier le télétravail. Côté managers, 67 % d’entre eux y sont favorables.
Pourtant, historiquement, le télétravail a rencontré bien des réticences. Les managers craignaient en effet de perdre le contrôle sur le travail de leurs salariés. Ceux-ci, de leur côté, redoutaient que le travail n’empiète trop sur leur vie privée. Or le bilan est finalement très positif. Les salariés apprécient l’autonomie dont ils jouissent. Ils se sentent plus responsables et plus impliqués. Leur rythme de travail est également plus souple, et s’adapte à leurs contraintes personnelles et familiales. De plus, le stress des transports et du temps de trajet a disparu. Ils ont davantage de temps pour eux et pour leurs proches. Enfin, ils font des économies, notamment sur leur repas de midi.
Les managers soulignent eux aussi les intérêts du télétravail. La qualité de vie dont jouissent les professionnels et leur plus grande autonomie améliorent leur productivité. Ils sont moins sujets aux retards et à l’absentéisme. Pour l’organisme, le télétravail s’avère également économique. Locaux, frais fixes, frais de déplacement, ces coûts peuvent être significativement réduits.
Le télétravail n’est bien sûr pas transposable à toutes les situations. Certains salariés ne l’apprécient pas, et certains métiers ne le permettent pas. Néanmoins, il confère aux entreprises, y compris aux structures de santé, une très grande souplesse et une meilleure réactivité. La crise du coronavirus l’a amplement prouvé.
Les structures de santé et le télétravail : des inégalités persistantes
Pourtant, les professionnels de santé sont inégalement prêts à mettre en œuvre le télétravail. Certaines PME et TPE perçoivent ce changement comme insurmontable, car il implique un changement de culture, notamment dans deux domaines ; le management et le digital.
Les pratiques managériales doivent en effet acquérir une certaine souplesse avec les professionnels de santé en télétravail. Le contrôle n’est plus physique, l’accent est mis sur l’autonomie et la confiance. Mieux vaut choisir de pratiquer le management par objectif. Pour certains établissements, cela représente un changement culturel profond, tandis que d’autres ont déjà intégré ces règles. Il faut également prévoir, bien sûr, de former les soignants aux règles du télétravail : sécurité, confidentialité, usage des outils numériques.
C’est d’ailleurs dans ce dernier domaine que les inégalités entre structures sont les plus importantes. Car si certaines sont déjà dotées des applications les plus performantes, d’autres sont encore en phase de transition numérique. Or, le télétravail passe par la nécessaire digitalisation des pratiques, qui doit être mise en œuvre avec les plus grandes précautions. Les données de santé sont en effet des données sensibles, dont la protection est une obligation légale pour les professionnels.
L’équipement des salariés en appareils nomade est une priorité. Mieux vaut éviter, en effet, qu’ils utilisent leurs propres équipements, généralement peu sûrs. Tous doivent également s’assurer de disposer d’une connexion suffisante et sécurisée. Enfin, l’organisme de santé doit mettre en place une solution de partage sécurisée des dossiers à traiter par les soignants en télétravail. Cette dernière exigence implique une politique de numérisation et de digitalisation complète des données. Dans le respect, bien sûr de la sécurité et du secret professionnel.
Si ces démarches semblent complexes, il existe des solutions simples et sûres pour mettre en place un vrai travail collaboratif à distance au sein des établissements de santé.
Le partage de fichiers WeDrop santé pour le télétravail
WeDrop vous propose un ensemble de services performants et sécurisé pour vos salariés en télétravail. Avec WeDrop, stockez, sauvegardez et partagez vos fichiers en ligne en toute sécurité. Notre application prend en charge même vos fichiers les plus lourds, telle l’imagerie médicale. Ils seront ainsi accessibles depuis n’importe quel lieu pour vos salariés en télétravail. Par ailleurs, ses diverses fonctionnalités permettent un suivi en temps réel des modifications et le partage de commentaires.
La gestion de l’outil WeDrop est d’ailleurs très intuitive, et permet à l’administrateur de l’adapter à chacun. Les droits des différents intervenants sont définis au préalable : accès, droit de modification ou simple consultation. Cette fonctionnalité vous permet d’ailleurs de créer un espace patient, où chacun pourra consulter ses résultats d’examens, comptes rendus, ordonnances etc. Il pourra être personnalisé aux couleurs de votre entreprise, constituant un lieu numérique propre.
Et bien sûr, WeDrop, certifié ISO 27001-HDS, garantit la sécurité de vos données de santé.
Olivier CARRE
Directeur Marketing et Commercial – DropCloud
